Paroles d’experts et témoignages d’utilisateurs :
Olivier Lapierre (1952-2012) Professeur à AgroParisTech, Directeur du Céréopa (2003 – 2012), et créateur de l’indicateur de performance nourricière selon PerfAlim
« Il est devenu normal de considérer que l'enjeu de la sécurité alimentaire n'est plus une préoccupation première de la société française. La période où s'imposait comme une nécessité de pourvoir aux besoins alimentaires de sa population est largement révolue. Pour autant, cet enjeu reste plus que prégnant quand on se situe à l'échelle de la planète, de ses 7 milliards de bouches actuelles et de ses 9 à 10 milliards de bouches à venir. Face à cet enjeu, l'agriculture française a un rôle à jouer. Même si elle n'a pas vocation à nourrir le monde elle a au moins la responsabilité d'y contribuer. Cet enjeu prend aussi de l'importance quand, au défi alimentaire, on associe ceux de la fourniture d'énergie et de matériaux à laquelle l'agriculture consacre de plus en plus de surfaces. Derrière cet enjeu de productivité de l'agriculture c'est aussi celui du développement des filières qui, dans son aval, transforment et valorisent la production agricole. En cela elles contribuent aussi largement à la dynamisation du tissu économique : création de valeur ajoutée, développement de l'emploi, balance des échanges. »
Olivier Lapierre, professeur AgroParisTech - Le blog de l’agriculture positive (Juin 2008)
« Lorsque nous avons calculé les émissions de gaz à effet de serre de nos activités, nous avons pensé donner du sens à cette mesure en y associant les contributions positives des agriculteurs vis-à-vis de la société. C’est ainsi qu’en utilisant l’outil PerfAlim du Cereopa, nous avons constaté que les 750 000 tonnes de céréales et d’oléoprotéagineux collectées annuellement par Valfrance permettaient de nourrir 2,8 millions de personnes, en équivalent protéine. »
Philippe Boeda, Responsable Développement de Valfrance - Repères Céréales n°21 (2012).
« En tant qu’agriculteur, nous avons un rôle nourricier à assurer vis-à-vis de la population. Notre objectif est de produire des denrées alimentaires de qualité, le plus proprement possible et en quantité suffisante. La qualité car c’est ce que recherche avant tout le consommateur. Proprement parce que nous aimons notre terre et que nous souhaitons transmettre une terre saine à nos enfants. C’est aussi parce que nous avons envie de préserver la faune, la flore et la qualité de l’eau. En quantité car sans remettre en cause les orientations des agriculteurs qui nous ont précédés, nous sommes des hommes responsables et nous sommes conscients que la population se développe, que nous serons demain 9 milliards d’habitants sur la planète et qu’il faudra nourrir l’ensemble de la population.»
André Bocquillon, producteur de grandes cultures à Baron dans l’Oise - Repères Céréales n°21 (2012)